Lorsqu’on obtient plus d’embryons qu’il n’est souhaitable d’en transférer ou lorsque le transfert n’est pas faisable (hyperstimulation sévère), il est possible de congeler les embryons surnuméraires.

La congélation peut se faire à différents stades : du jour de l’observation de la fécondation, une fois celle-ci réalisée (au stade de zygote) jusqu’au jour du transfert (stade embryon ou stade blastocyste).

La décision quant à quel stade congeler les embryons surnuméraires se fait surtout en fonction des équipes médicales. Les résultats concernant les taux de grossesse en fonction du moment de congélation (stade zygote ou stade embryon) restent controversés à l’heure actuelle. Néanmoins, les zygotes issus d’ICSI donneraient de moins bons résultats que ceux issus de FIV simple.

Une congélation à J1 post-ponction (stade zygote) doit être réalisée avant la disparition des pronuclei, ceci afin de préserver le potentiel de développement des zygotes et après la synthèse d’ADN (10 à 16h après fécondation) qui servira à la première division cellulaire.

Les embryons et les zygotes, lors de la congélation, sont protégés par des cryoprotecteurs (1,2-propanediol et saccharose). La congélation se fait très lentement pour éviter la formation de cristaux de glace à l’intérieur des cellules. Ensuite, la conservation se fera dans de l’azote liquide (-196°C).

La conservation peut durer au maximum 5 ans.

Pour aller plus loin :

La congélation embryonnaire

 

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