Le transfert des embryons est un acte totalement indolore et rapide. Néanmoins, quand on y réfléchit bien, il est hautement symbolique et, je trouve, très émouvant. D’ailleurs, le conjoint peut très bien être présent ; aucune contre-indication médicale à cela !
Il est possible que votre médecin vous demande de prendre un anti-spasmodique (pour relâcher l’utérus).
Le transfert se fait sous contrôle échographique externe. Afin de bien visualiser l’utérus, il faut arriver à l’hôpital la vessie pleine. Enfin, pleine… entendons-nous bien ! Pas prête à exploser !
Vous vous installerez en position gynécologique, les pieds dans les étriers. Et surtout détendez-vous ! Le gynécologue pose alors un spéculum et nettoie le col de l’utérus. Jusque là, rien de traumatisant ! A l’aide de la sonde échographique posée sur votre ventre, il repère l’utérus.
Le(s) embryon(s) sont transportés en suspension dans une goutte de leur milieu de culture, dans un cathéter, un tube tout fin à usage unique.
Le gynécologue va alors passer ce tube au travers du col de l’utérus, de manière à ce que l’extrémité débouche dans la cavité utérine. Là encore, on ne sent rien !
Si l’écran de l’échographe est bien orienté, vous pouvez suivre tout çà vous-même!
De l’autre côté du cathéter, il y a un piston. Il suffit alors au médecin de pousser dessus afin d’expulser dans l’utérus la goutte qui contient l(es) embryon(s). Sur l’écran, on voit apparaître une tache dans la cavité : les embryons sont dans le nid !
Le gynécologue retire le cathéter, c’est fini !
Le laborantin vérifie alors le cathéter au microscope pour s’assurer que les embryons ne sont pas restés collés à la paroi.
Ensuite, vous restez allongée une vingtaine de minutes. Selon le centre, vous pourrez rester tranquille un peu plus…
C’est l’occasion de vous détendre (encore !), de profiter de l’instant présent. CARPE DIEM!!!!!!!
Pour aller plus loin :
Le transfert embryonnaire: