L’échographie des voies génitales de la femme occupe une place essentielle dans un bilan d’infertilité.

Elle est réalisée par voie vaginale, en raison de la meilleure précision de cette voie d’abord.

Elle peut être faite:

juste après les règles: l’endomètre étant fin à cette période, ceci permet une bonne visualisation de toute anomalie de la cavité utérine (polypes).

A ce moment du cycle, on peut également, par échographie, déterminer la réserve ovarienne de la femme (quantité de follicules disponibles dans les ovaires au début du cycle). Normalement, on doit visualiser 5 à 10 petits follicules. S’il y en a plus, il faut suspecter un syndrôme des ovaires micro-pylkystiques et un risque accru d’hyperstimulation en FIV. S’il y en a moins, il faudra faire un dosage de la FSH pour exclure un syndrôme ménopausique.

Pour toutes les réponses à ces questions, je vous conseille l’excellent livre sur la PMA paru en 2017 :

en périodes pré-ovulatoire: permet d’évaluer la qualité de l’endomètre (son épaisseur et sa vasculaisation). Un endomètre de plus de 7mm étant propice à une implantation.

On peut également visualiser par cet examen:

– des fibromes ou myomes intra-utérins

– des malformations de l’utérus

– des kystes des ovaires

Mais cet examen très précieux, ne permet pas de déceler toutes les anomalies du tractus génital féminin.

Il ne permettra pas, par exemple, de visualiser des synéchies ou cloisons au sein de la cavité utérine (qui ne pourront être visualisées que par hystéroscopie).

Il ne permet pas non plus de visualiser les trompes, sauf si elles sont dilatées (hydrosalpinx). L’estimation de la perméabilité des trompes se faisant par le biais de l’hystérosalpingographie, ou par coelioscopie avec injection de bleu de méthylène.

Bilan d’infertilité chez la femme:

Le bilan hormonal

La courbe de température

Le test de pénétration croisée in vitro

L’échographie pelvienne

L’hystérosalpingographie (HSG)

L’hystéroscopie

La coelioscopie

Evaluation de la réserve ovarienne

Trouble de la fertilité: