La position du Vatican est la plus radicale en ce qui concerne la PMA: opposition catégorique à toute technique artificielle d’assistance médicale à la procréation.

Selon l’Eglise Catholique, il ne peut exister d’enfants sans relations sexuelles, comme il ne peut exister de relations sexuelles sans enfant. La fécondation et l’acte sexuels ne peuvent être séparés!

Pour l’Eglise Catholique, bien que la stérilité représente une « dure épreuve », « il est possible, peu à peu, d’assurer l’absence d’enfant par une vie sociale pleine de sens et de fécondité relationnelle ».

L’opinion de Jean-Paul II à ce sujet était très claire: il suggèrait aux époux de vivre la stérilité comme une«participation particulière à la croix du Seigneur, source de fécondité spirituelle». Il affirmait que «même quand la procréation n’est pas possible, la vie conjugale ne perd pas pour autant sa valeur. La stérilité physique peut être l’occasion pour les époux de rendre d’autres services importants à la vie des personnes humaines, comme par exemple l’adoption, les formes diverses d’œuvres éducatives, l’aide à d’autres familles, aux enfants pauvres ou handicapés ».

L’Eglise Catholique préconise donc l’adoption chez les couples stériles.

Quelques groupes catholiques seraient néanmoins favorables aux IAC et à la FIV, mais uniquement avec le sperme du conjoint.

En ce qui concerne la réduction embryonnaire, elle est également exclue, car comparable à un avortement!

« chaque embryon doit être considéré et traité comme une personne humaine dans le respect de son éminente dignité. On doit donc reconnaître à l’enfant qui doit naître, et à partir du premier moment de la conception, les droits humains fondamentaux, et en premier lieu celui à la vie, qui ne peut être violé dans aucun cas. Au-delà de toute confusion et ambiguïté, on doit en outre affirmer que la réduction embryonnaire constitue un avortement sélectif : il consiste en effet dans l’élimination directe et volontaire d’un être humain innocent. Donc, qu’elle soit voulue comme fin ou utilisée comme moyen, elle constitue toujours un grave désordre moral. L’interdiction morale demeure même dans le cas où la poursuite de la grossesse comporterait un risque pour la vie ou la santé de la mère et des autres frères jumeaux. Il n’est pas permis en effet de faire le mal, pas même en vue de la réalisation d’un bien. »

Sources:

-Trésors de la foi (tresordelafoi.org/news/pourquoi-l-eglise-s-oppose-t-elle-a-la-procreation-medicalement-assistee-n-est-ce-pas-un-acte-d-amour-que-de-s-engager-dans-ce-parcours-du-combattant)

– Eglise catholique en France (www.cef.fr/catho/endit/bioethique/declaration.php).

La foi face à la PMA:

OUI, MAIS… :

Les complications de la PMA