Vous sortez de la consultation gynécologique, les résultats d’examen que vous aviez amenés en vrac et les idées dans le même état.
Vous, monsieur, cette première rencontre avec un gynécologue (Madame a insisté pour que vous veniez avec elle…) vous laisse un goût amer.

Le spécialiste a éructé des mots savants ou pire d’acronymes incompréhensibles. Il a parlé de consultation d’urologie ou d’endocrinologie.

Vous ne retenez qu’une chose, les spermatozoïdes ne sont pas en forme.

Pourquoi ? Est-ce réversible ? Qu’ai-je fait pour avoir « çà » ?
Déjà, vous n’avez rien fait, ce n’est pas de votre faute. Dame Nature sait se montrer capricieuse et pas forcément juste.
Entendons-nous bien, des spermatozoïdes peu en forme, voire pas en forme, n’ont aucune influence sur votre virilité.

Pour toutes les réponses à ces questions, je vous conseille l’excellent livre sur la PMA paru en 2017 :

Vous trouverez dans ce chapitre les différentes causes possibles de l’infertilité masculine et, nous espérons, la réponse à beaucoup de vos questions.

Comprendre aide aussi à avancer…

Pour observer une fertilité masculine normale, plusieurs conditions doivent être remplies, à savoir:

– une production normale des spermatozoïdes par les testicules (spermatogénèse), en qualité comme en quantité.

– une bonne circulation des spermatozoïdes au sein des organes génitaux masculins. Ce qui implique toute absence d’obstacle au niveau des épididymes, des canaux déférents et de l’urètre.

– une éjaculation adéquate.

Tout facteur pouvant entraver l’un de ces mécanismes peut être responsable d’une hypofertilité, voire une stérilité, masculine.

En pratique, on distingue 2 grands types d’infertilité masculine:

– l’azoospermie

– l’oligospermie, la tératospermie et l’asthénospermie